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 Hanzo Morag

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Hanzo Morag
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Hanzo Morag

MessageSujet: Hanzo Morag   Hanzo Morag EmptyDim 8 Sep - 22:41

Présentation de Hanzo Morag

Hanzo Morag 7173889bee99ff34a542c8f36eafd4be


Identité
♦ Nom : Morag
♦ Prénom : Hanzo
♦ Date de naissance : 31/10/1984
♦ Lieu de naissance : Nuzrok
♦ Groupe sanguin :B positif
♦ Race : Ogre
♦ Élément : Foudre

Physique
♦ Couleur des yeux : Noire
♦ Couleur des cheveux : Noire
♦ Couleur de la peau : Blanche, Elle prend une teinte violette quand il la renforce.
♦ Forme des oreilles : arrondies
♦ Signes distinctifs: Tatouages sur le bras gauche. Deux cornes droites en haut du front quand il lève son glamour.
♦ Personnage d'origine: Hanzo Shimada, OVERWATCH
Liens

Hanabi Morag : Grand-mère. Aînée respectée de la confrérie des Marchands d’esclaves. C’est une ogresse puissante malgré ses soixante-dix hivers et l’on craint autant ses machinations et ses complots que ses colères et ses combats. Elle a donné à son petit fils le goût de se cultiver pour étendre son pouvoir au-delà de la simple persuasion. Elle fait également fructifier les terres familiales.

Hideaki Morag : Père. Il est un marchand d’esclaves renommé pour avoir beaucoup de sceaux judiciaires sous sa coupe. C'est un chasseur de primes tout aussi redouté qu’aucun criminel ne lui a jamais filé entre les doigts. Moins porté sur le commerce que sa mère, sa caravane réalisait toujours un bon bénéfice quand son fils y était apprenti. Sa nouvelle femme est aussi une sacrée femme d'affaires.

Julian : Un nouvel esclave qui pour le moment voyage avec Hanzo Morag en attendant d'être vendu.

Histoire

« Ecoute-moi mon petit Hanzo, mon fils est un bon marchand, mais c’est une brute sans ambition réelle. J’attends de toi, mon descendant, de faire mieux que lui ! Fais comme moi à ma grande époque ! Montre qu’un Ogre est aussi puissant avec ses poings qu’avec sa tête ! Et pas qu’en cognant avec ! Rend ta grand-mère fière que ce qu’elle a pondu ! » Hanabi à Hanzo quand il avait huit ans.

Dans le bazar d’Urdir, un homme trébuche entre les caisses et les passants. Son habit est élimé, couvert de poussières, autant que son visage et ses cheveux. A sa main, il tient son chapeau qu’il n’ose pas remettre sur sa tête tant il croise dans la rue des gens fortunés, sur des montures impressionnantes. Et frictionner la pulpe de ses doigts moites entre le feutre mité. Son ballotin est léger dans son dos, mais c’est tout ce qui lui reste, tout ce qu’il possède.

Ses pas le menèrent vers les marchands d’esclaves. Son ventre se nouait mais il ne rebroussa pas chemin, pas cette fois. Il ne pouvait plus. Il devait se vendre s’il ne voulait pas mourir de faim. Sur tous les achalandages, il croisait des centaines d’esclaves, liés de fer, de cordes ou libres de leurs mouvements, tous marqués au cœur d’un Sceau qui faisaient se détourner tous les regards. Certains étaient misérables, d’autres étaient vêtus de capuches cachant leurs visages, ne dévoilant que des yeux baissés, d’autres encore, puissants et corpulents, intimidaient par leur apparence autant que par leurs regards durs. A tous les étals, on reconnaissait toujours le marchand, qui scandait ses prix ou étalait les qualités de ses marchandises.

Seul un ne semblait pas préoccupé de vendre ses esclaves. Il se remarquait vite. L’homme était très grand, clairement massif sous la soie riche de son vêtement. Ses cheveux longs étaient tirés en un catogan noir qui les empêchait de couler en cascade sur le document qu’il lisait avec intérêt. Assis sur une large méridienne en bois précieux, le bruit ne semblait pas le déranger, et il ne bougeait que pour fumer au narguilé posé sur la table à côté de lui. Il impressionnait autant que les esclaves qui gardaient l’étal où s’étendait sa caravane, mais il avait aussi l’air plus avenant que ses voisins qui hurlaient.
Le pauvre homme observa un instant les esclaves qui l’entouraient. Pas un ne semblait malade, ou battu, tous vêtus d’habits plus propres que les siens, coiffés proprement, les yeux droits et occupés à diverses taches autour de l’étal. Il en voyait quelques-uns lire ou s’occuper à pratiquer la magie. Ils ne semblaient pas malheureux. Mais le grand marchand au narguilé devait le leur interdire.

Il s’avança entre les gardes et toussa poliment. Le marchand ne leva pas les yeux mais il arrêta de fumer son narguilé pour parler. La fumée qui sortit de ses lèvres lui donnait des airs de dragons prêt à cracher le feu.

Je ne suis pas certain que tu sois au bon étal pour un esclave qui t’aidera aux champs, mon ami.

Euh, non, Monsieur, je ne cherche pas… Je n’ai pas besoin d’esclave, je…

Il est toujours plus difficile d’expliquer qu’on se vend comme esclave. C’est pour beaucoup le dernier recours et les restes d’une fierté d’homme libre subsiste toujours chez ceux qui se présentent à un marchand d’esclaves.

Le marchand leva enfin ses yeux noirs vers lui et l’homme poussiéreux craint d’avoir commis un impair. Mais le marchand posa sa correspondance et s’assit. Bien que la méridienne soit basse, sa tête dépassait en hauteur le pauvre homme qui triturait son chapeau et qui comprenait enfin. Un Ogre. Bien qu’il usât de son glamour pour cacher ses cornes, il gardait une stature plus grande qu’un humain normal. Pourtant, la menace de sa race était étrangement distillée par son visage calme.

Tu souhaites passer un contrat ?

L’homme acquiesça. Le marchand tournait son esclavage en contrat, ça devrait l’aider à discuter.

Oui, Monsieur.

L’Ogre acquiesça et tira une feuille vierge de la table à ses côtés.

Quel est ton nom et ton âge ?

Je m’appelle Julian, j’ai presque vingt-cinq ans, Monsieur. Je n’ai pas de terre, et plus de travail. Ma femme attend notre troisième enfant et nous avons le ventre vide.

L’ogre leva un sourcil.

Ce n’est pas très malin de ta part de me dire que tu n’as pas d’autre choix, Julian. N’espère pas provoquer la pitié d’un marchand d’esclaves, nous n’en avons pas.

L’homme pinça les lèvres. Il n’aurait pas dû dire ça, mais il ne savait pas quoi dire d’autres.

Que peux-tu faire ? Sais-tu lire ? Écrire ? Compter ?

Euh, non, je pensais que ce n’était pas utile pour les esclaves.

Pas pour tous, mais les miens savent tous lire et écrire, et ils sont doué de leurs mains, certains maitrisent également une grande magie. De plus, ils ne sont pas peureux ou battus, mais ils savent se soumettre à un maître quand il le leur est ordonné. Je ne vends que des esclaves de grandes valeurs car ils ont des compétences que n’ont pas ceux des autres. C’est ton cas ?

Eh bien, je sais tailler le bois et la roche. Et je suis travailleur.

Pourquoi ne cherches-tu pas un travail ?

Il n’y en a pas à Urdir pour les artisans comme moi, et je n’ai pas les moyens de déménager ma famille. Si je peux me vendre, je garderai ma famille à l’abri du besoin quelques années au moins !

Ils discutèrent un long moment sur les compétences de Julian, s’il avait des affinités à la magie, s’il avait prêté allégeance à un Dieu, ou s’il avait d’autres savoirs-faire. L’ogre finit d’écrire sur la feuille maintenant noire d’encre. Il fit venir d’un regard un jeune garçon qui prit la feuille et relut à voix haute les termes du contrat, s’arrêtant à chaque phrase pour vérifier que Julian comprenait tout. L’artisan sut enfin le nom du marchand d’esclaves qu’il oublia aussitôt, occuper à saisir tout ce qui lui était dit.

Quand un mot lui échappait, lui ou l’Ogre lui expliquait son sens. Le prix que proposa le marchand sembla faramineux pour un homme qui n’avait jamais eu autant d’argent entre les doigts. Mais Il avait vu les prix des autres esclaves du marché et il se demandait s’il ne valait pas plus.

Tu n’es pas taillé pour le combat, et même si tu es un bon artisan, je vais devoir payer tes repas et tes vêtements, en plus de ton instruction. Mon prix est toujours juste. Tu es un peu comme une pierre brute, non taillée, tu vaux le prix du granit. Mais si tu fais tes preuves et que je te revends plus du triple de ce prix, une partie de la vente te reviendra en plus de l’argent que tu recevras si tu signes le contrat.

Il fallait avouer que ça motivait le pauvre homme à évaluer la question et surtout à vouloir faire ses preuves. Il trouva aussi remarquable que l’Ogre utilise l’analogie de la pierre pour expliquer son point de vue à un tailleur de pierre. Quoiqu’intimidant, cet Ogre savait mettre facilement en confiance par ses paroles, sans que Julian ne se sente pris au piège. Aussi, il signa le contrat sans un mot. A sa suite, le marchand d’esclave signa le contrat et le jeune garçon le prit pour le reproduire par magie.

Tu pourras donner l’argent et la copie du contrat à ta femme. Mais d’abord, je dois apposer le Sceau sur toi.

L’ogre se leva, bien plus grand que le pauvre artisan caché derrière son chapeau en miette. D’abord, il prit un objet, un anneau de pierre d’une étrange boite, l’examinant et semblant le trouver convenable. Il ne fit aucun geste brusque et par des mouvements d’une lenteur étrange, il appliqua une main sur l’épaule du pauvre homme, pour le maintenir en place. L’autre se posa sur sa poitrine, sans qu’il ait enlevé ses vêtements. L’homme avait pensé que l’apposition sur Sceau serait douloureuse, mais il ne sentit qu’un fourmillement dessinant les contours du symbole des esclave sur sa peau. En quelques instants, le rituel était fini.

Vous pouvez faire ça comme bon vous semble Monsieur ?

Julian plaqua sa main devant sa bouche. Il ne pensait pas qu’il pourrait exprimer sa pensée librement, les esclaves n’en avaient pas le droit selon lui. Le marchand d’esclave secoua la tête.

Je peux apposer le Sceau Commercial des esclaves sur ceux qui en donnent le consentement, par le contrat que nous avons signé. Sur personne d’autre.

Il lui tendit comme si ce n’était rien une bourse remplie d’or, plus que n’en avait jamais vu le pauvre artisan.

Voilà ton argent et ton contrat. Tu es désormais un esclave de ma caravane. Je te laisse deux heures pour les donner à ta famille. Sois revenu avant la fin de ce temps. Sinon, j’activerai cet anneau, et ça te sera douloureux. Je ne suis pas patient.

Julian comprit que l’anneau était son lien, et l’objet qui servirait à le punir s’il désobéissait. L’Ogre y attacha une étiquette et le rangea dans une autre boite remplie d’autres anneaux étiquetés. Il aimait bien les anneaux.

Mh, Monsieur ? Je… je n’ai pas… retenu votre… nom.

La boîte n’était pas fermée et Julian pensa que son nouveau maître allait reprendre son anneau pour le punir de cet affront. Il fut surpris de l’entendre rire, lui et plusieurs esclaves. L’enfant qui avait lu le contrat lui répondit alors que l’Ogre fermait la boîte.

Il faut croire que le nom de notre marchand n’est vraiment pas facile à retenir pour les Humains. Il se nomme Hanzo Morag.

La caravane repartit deux jours plus tard, avec le jeune Julian à son bord. Le jeune homme devait trouver ses marques, mais aux côtés des esclaves de Monsieur Morag, rien n’était semblable à sa vie d’avant, ni à la vie d’esclave qu’il s’était imaginée. Il pensait que les caravanes se menaient à la voix du marchand sur ses esclaves obéissants et muets, qu’il ne recevrait qu’une maigre ration et dormirait au sol. Il trouva pourtant que la caravane ne dépendait que des directives générales de l’Ogre et s’organisait d’elle-même. Il avait trois repas chaud part jour et un couchage confortable relativement parlant à leur vie nomade. Chacun trouvait une tâche à faire et s’y mettait, ne dérangeant le marchand d’esclaves que pour le strict nécessaire. Il arrivait même que Monsieur Morag – Enfin, chacun l’appelait comme il voulait, Monsieur, Maître, Hanzo Morag, Chef, tant qu’il se reconnaissait dedans. Le marchand préférait savoir ce que ses esclaves pensaient vraiment de lui plutôt qu’une politesse hypocrite – quitte la caravane avec des esclaves combattants, laissant tout en plan pour aller chercher un criminel qui rejoignait les rangs, blessé et sage. Il était enchaîné, quoique souvent incapable de fuir après sa traque, jusqu’à ce qu’ils rejoignent une ville et un tribunal, où le criminel était jugé et où on apposait son Sceau.

Julian pensait que contrairement aux autres Ogres, Monsieur Morag était bien moins brutal et qu’il fallait plutôt craindre les combattant qui mettaient ainsi en piteux état les criminels. Monsieur Morag semblait toujours posé, calme et ne s’énervait jamais si un esclave présentait son point de vue en contradiction au sien, parfois il s’en servait ou refusait simplement l’idée. Souvent l’esclave n’insistait pas. Sauf quand il partait en traque, il portait des vêtements raffinés et avait des manières nobles. C’était un sacré coureur de jupons aussi, et à chaque ville, il séduisait sans mal une demoiselle comme s’il s’agissait d’un jeu. Les esclaves eux-mêmes pariaient leurs corvées sur ses conquêtes. Et Julian retint vite qu’il valait mieux parier sur sa réussite. Il avait beaucoup de connaissances sur tous les peuples et toutes les cultures qu’il partageait avec les esclaves désireux d’en apprendre plus sur les contrées qu’ils traversaient au cours de leur voyage. Les conversations avec lui était passionnantes tant on y apprenait toujours quelque chose d’étonnant, de drôle ou de fascinant. Julian pensait que s’il partait en chasse avec les esclaves, c’était juste pour coordonner les hommes. Il ne l’imaginait pas se salir les mains lui-même en poursuivant les criminels. Mais penser que Monsieur Morag n’était pas brutal, c’était une erreur, une lourde erreur.

Un jour que Monsieur Morag était parti chasser une prime, Julian s’était mis à l’écart pour travailler sa lecture. Un bruit épouvantable le sortit brusquement de sa feuille et il fixa devant lui la plaine qui s’étendait. Un fuyard courait au loin, en panique, bien vite rattrapé par les longues enjambées d’un monstre cornu vif et violent. La scène allait si vite que Julian ne sut si les flèches dans les jambes du pauvre bougre avaient été tirées avant ou après qu’il ait commencé à regarder le marchand d’esclaves fondre sur rien de moins qu’une proie. La peau colorée et les cornes dévoilées, Hanzo Morag était bien un fier représentant de sa race, qui ne laissait pas la moindre chance à l’homme chassé. Le levant d’un bras, il arracha sans cérémonie les flèches, tirant du criminel un hurlement qui ne le fit que sourire davantage. Cette chasse le distrayait follement.

Cependant, une fois les sceaux apposés, c’est comme si ses esclaves étaient juste un troupeau de moutons érudits qu’il traitait le mieux qu’il pouvait pour les vendre au plus cher. Une fois le collier mis, il n’avait plus de raison de s’en prendre à ses marchandises, et il était rare qu’il inflige des punitions, préférant raisonner ou laisser l’esclave réparer ses erreurs. Raison pour laquelle la plupart de ses esclaves s’estimaient chanceux de l’avoir pour marchand, même s’ils savaient que l’ogre n’avait guère de sentiments pour son fonds de commerce. A l’exception, peut-être de sa lubie de trouver une « fée de compagnie ». Quand Julian l’interrogea dessus, Monsieur Morag en parlait comme un animal de compagnie qui lui faisait follement envie, au même titre qu’une perruche ou un Loulou de Poméranie. Julian n’aurait su dire si la fée qui remplirait ce rôle serait heureuse ou non avec un maître si excentrique.

Il remarquait aussi d’autres manies de cet Ogre. Il ne portait jamais son glamour quand ils allaient à Nuzrok et il y était connu. Il fumait le narguilé lors des ventes en villes et Julian comprit vite que c’était pour qu’il ne s’énerve pas. De même, il partait toujours en chasse au sortir des villes pour se détendre et quand il fallait défendre la caravane, il se mettait en première ligne, mais jamais trop loin du groupe. Il aimait porter des kimonos, mais aussi des costumes et des vêtements de ville, et en général il entretenait l’apparence qui plaisait aux dames qu’il courtisait. De tout le temps qu’il le connaissait, Julian ne l’avait jamais vu dormir, et la plupart du temps, il occupait ses moments de libre dans les livres et les correspondances, mais il appréciait aussi la musique et les discussions. Pourtant, ce qu’il préférait, c’étaient les parties de shogi qu’il jouait avec les connaissances qu’il croisait dans leur voyage. Il n’était jamais bon de l’entendre grincer des dents. Jamais.
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Maître du Jeu
P.N.J.


Messages : 174

Maître du Jeu

MessageSujet: Re: Hanzo Morag   Hanzo Morag EmptyLun 9 Sep - 9:07


Présentation validée !!!
Re-Bienvenue sur le forum Hanzo! On va bien rire avec un tel ogre dans les rangs d'Agaroth xD

Hanzo Morag J00410

Après lecture de ta fiche et comme elle ne contient aucun souci te voilà validé!

En ces terres tu seras donc Hanzo Morag, l'ogre au sang B+, ayant prêté allégeance à Raijin le dieu de la Foudre. N'hésite pas à passer par la F.A.Q. si tu as la moindre question même si ça m'étonnerait comme tu as tout rédigé sur les esclaves, quoi que, avec toi...

Bon courage et bon jeu!
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Hanzo Morag

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